Gestion émotionnelle

L'être humain est capable d'une multitudes d'émotions et de sentiments à partir de 5 émotions de base que sont la peur, la colère, la tristesse, le goût ou le dégoût et la joie. Ce cocktail n'est pas toujours équilibré ou adapté aux situations de notre vie troublant nos perceptions. 

Chacun de ces émotions se traduira dans notre corps par des sensations différentes, parfois contraires mais souvent communes, comme les pleurs qui peuvent accompagner chacun d'entre elles. Le ressenti corporel peut alors être analysé de manière incorrecte par notre pensée, ou entrer en résonnance avec des souvenirs bons comme mauvais, ce qu'Ariane Seccia nomme des situations sœurs. 

L'être humain est en quête d'émotions positives perpétuelles en oubliant qu'un sentiment aussi positif soit-il contiendra toujours une part d'émotions négatives aussi. Un exemple : l'amour rend joyeux quand on le reçoit et quand on le partage, mais l'être aimé s'absente et on perçoit de la tristesse. On peut aimer beaucoup de chose chez l'autre, et pourtant certains traits physiques ou de sa personnalité nous dégoutent, nous irritent. Quand on pense à l'être aimé, on peut craindre qu'il lui arrive quelque chose. Parfois, son comportement nous met en colère. Chaque couple et chaque parent se retrouvera dans cette description. 

Notre mode de vie, notre fonctionnement, nos expériences peuvent amener, au contraire, à ne voir et ne ressentir que la part négative de nos émotions en oubliant la part positive qu'elles contiennent. Il faut alors accepter et apprendre ou réapprendre à accueillir cette palette d'émotions avec tout ce qu'elle traduit dans nos pensées comme dans notre corps. L'hypnose et les thérapies brèves proposent des outils pour parfaire ou reprendre cet apprentissage. 

Les enfants vont spontanément s'exercer par le jeu, quand ils font parler une poupée ou une peluche, en se projetant dans un dessin animé ou un jeu vidéo, ... Ce sont ces capacités naturelles que le praticien utilise en séance avec eux. Et comme les adultes ne sont que de grands enfants, pourquoi ne pas y recourir aussi dans certains cas en thérapie adulte ? 

Pour chacun, il sera possible de passer par la description du ressenti corporel, de réaliser un audit (objectif) de ce qui va bien dans notre vie autant que ce que vous souhaitez changer, d'amplifier l'agréable d'une expérience positif en la vivant pleinement aussi fugace et simple soit-elle (observer un pan de nature, le sourire d'un proche, regarder jouer des enfants, écouter un oiseau chanter, ...). 

La plasticité cérébrale amène à induire des réactions réflexes quand un élément se répète. Ce qui est aussi vrai dans un sens positif que négatif. La colère appelle de plus en plus de colère... Au contraire, savoir voir le verre à moitié plein conduira à voir de plus en plus les petits et grands bonheurs qui sont à notre portée chaque jour pour ne pas les laisser passer sans en profiter.